La pêche et l’aquaculture
Pour assurer une consommation durable de ses ressources halieutiques, le Gabon a commencé à restructurer ses filières pêche et aquaculture pour doubler voire tripler les revenus générés. Disposant actuellement de 225 000 tonnes de ressources halieutiques, le Gabon est à la fois importateur et exportateur de poissons (soles, requins), cependant face à la consommation croissante de poissons, il est plus que nécessaire de repenser ces filières pour permettre à la population de jouir de ses ressources naturelles.
Vers une réglementation des différents types de pêche
La pêche industrielle – les leviers d’action seront l’obligation et l’incitation au débarquement de 100% des captures sur le territoire national, un meilleur contrôle des captures des thoniers, ainsi que la signature d’un accord de pêche sous régional réservant des quotas de pêche au Gabon dans les eaux territoriales de pays de la sous-région comme l’Angola.
La pêche artisanale maritime – amélioration des techniques de pêche pour augmenter la production commercialisable à niveau de capture constant, afin de préserver les ressources des zones côtières.
La pêche artisanale continentale – principal segment d’activité des pêcheurs gabonais, le repeuplement des plans d’eau permettra d’augmenter significativement le niveau des captures. Les revenus issus de ce segment augmenteront de façon significative du fait de l’amélioration du conditionnement des produits de la pêche artisanale continentale.
La pêche et le changement climatique
Bien que la pêche non-maîtrisée appauvrit considérablement les ressources halieutiques de nos océans, une autre conséquence menace les pêcheurs sur le long terme: le changement climatique.
Le réchauffement climatique et l’acidification des océans ont pour effet de ralentir la croissance des poissons et de modifier le mécanismes de reproduction de certaines espèces marines. Ainsi, à l’horizon 2050, nous pourrions assister à la disparition totale des récifs coralliens qui constituent un abri pour les écosystèmes marins.